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19 janvier 2012

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Cinq autres incroyables technologies utilisées par Tsahal

par Israel Defense Forces

ll y a quelques temps, nous vous avions proposé un article sur les huit plus incroyables technologies utilisées par Tsahal pour protéger l’État d’Israël et ses citoyens. Comme beaucoup nous l’ont fait remarqué, il y a encore d’autres systèmes avec lesquelles les soldats de Tsahal travaillent quotidiennement. Donc prenez un peu de temps pour en savoir plus sur cinq autres incroyables technologies utilisées par Tsahal.

1 – Le Protector USV

Vous avez sans doute entendu parler de l’utilisation de drones par l’armée israélienne mais saviez-vous que Tsahal utilisait des bateaux robotisés?

Découvrez le Protector USV. Ce drone naval de surface est rapide, furtif et très maniable. Capable d’atteindre la vitesse de 92 kilomètres à l’heure, le Protector permet de surveiller, d’identifier et d’intercepter. Le Protector est très autonome mais peut facilement être contrôlé à distance par deux soldats stationnés sur la côte ou sur un bateau à proximité. Équipé d’une arme, très précise, d’un radar, d’un système de détection électro-optique, d’un haut-parleur et d’un système de ciblage marchant de jour et de nuit, ce système peut être utilisé pour un grand nombre de missions. Protection, missions anti-terroristes, surveillance ou sabotage, le Protector USV peut tout faire sans mettre en danger un équipage.

 

2 – Le VIPeR (Versatile, Intelligent, Portable Robot)

Vous aimiez les voitures radio-commandés quand vous étiez enfant mais vous aviez l’impression que quelque chose manquait? Jetez un oeil au VIPeR!

C’est un robot portable et léger conçu spécifiquement pour faire face à la guérilla urbaine et qui grâce à son système de roue spécial peut littéralement changer de forme. VIPeR peut gérer une grande variété d’obstacles tels que des escaliers ou de gros rochers à monter ou encore ramper dans des espaces confinés ou des grottes. VIPeR est équipé de plusieurs caméras utilisables jour et nuit, de micros, d’un GPS et d’un réseau de capteurs qui peuvent détecter et localiser les produits chimiques, les gaz, les explosifs et les radiations. Un seul soldat contrôle le robot à l’aide d’une manette ressemblant à celle d’un jeu vidéo et d’un casque sur lequel s’affiche tout ce que voit le VIPeR. Cela permet de voir tout en étant à une certaine distance et en sécurité. Malgré toutes ces capacités, le VIPeR pèse à peine plus de onze kilogrammes et peut facilement être transporté dans le sac à dos des soldats. En plus d’être l’outil parfait pour la surveillance et les missions de reconnaissance, cet étonnant robot peut être équipé d’un bras robotisé et d’une pince, d’un mini-Uzi 9mm ou même d’un lance-grenade. Ce n’est définitivement pas un jouet.

Un soldat utilisant le VIPeR

3 – Le missile Delilah

«Honnêtement, c’est l’arme la plus étonnante au sein de l’armée de l’air aujourd’hui», ce sont les mots d’un officier de l’armée de l’air pour décrire le missile Delilah et il est facile de comprendre pourquoi il a raison.

Pendant des années, le Delilah était l’un des plus grand secret de Tsahal, en cours de développement, jusqu’à ce qu’il devienne ce qu’il est aujourd’hui. Delilah est un missile de croisière mais il possède quelques fonctionnalités uniques qui le distingue. Un missile de croisière ordinaire est tiré et trouve sa cible pré-programmée grâce à un système de navigation. Le navigateur peut faire des petits ajustements dans sa trajectoire de vol à distance mais une fois que le missile commence à approcher de sa destination finale, aucune modification ne peut être apporté. Si le missile attaque une cible qui se déplace à la dernière minute ou encore une mauvaise cible, le missile rate tout simplement sa mission en provoquant d’éventuelles conséquences désastreuses. C’est là que les capacités spéciales du Delilah entre en jeu.

La patience est une vertu, le Delilah peut survoler la zone ciblée et attendre le bon moment pour attaquer

Disons que Delilah s’approche d’une cible et qu’au dernier moment, le navigateur voit sur les images transmises par la caméra du missile qu’il y a des civiles dans la zone ciblée. Tout ce qu’il a à faire est de pousser un bouton et Delilah annule son attaque, retourne dans les airs et survole la zone jusqu’à la réception de nouvelles instructions. Delilah peut également être lancé dans la direction d’une cible suspecte et être chargé de patrouiller dans la zone à la recherche de la cible, fonctionnant alors comme un drone de surveillance. Une fois que le navigateur identifie la cible, il ordonne à Delilah de s’en approcher. Si la cible a été correctement identifiée, Delilah va attaquer. Si ce n’était pas la bonne cible, une simple pression sur un bouton suffit et le missile va interrompre son approche et continuer à chercher la vraie cible.

"L'arme la plus étonnante de l'armée de l'air aujourd'hui", l'oeil de Delilah peut vous trouver à plus de 15 kilomètres de distance

4 – La grenade SIMON

Une des tâches les plus dangereuses dans la guérilla urbaine est d’entrer dans un bâtiment avec des combattants ennemis à l’intérieur. Les sons émis par les soldats essayant d’ouvrir la porte peuvent permettre à l’ennemi de les localiser ou encore la porte peut-être piégée mettant ainsi en danger la vie des soldats.

Dans cet esprit, Rafael a développé le SIMON. C’est un petit système moderne et léger pour défoncer les portes. Il se fixe au bout de n’importe quel fusil d’assaut et est tiré à une distance de sécurité de 15 à 30 mètres. Un mécanisme de sécurité assure que la grenade SIMON n’est armée qu’après avoir parcouru une distance minimale de 15 mètres. Lorsque la pointe du SIMON frappe la porte, les explosifs présents dans l’ogive sont déclenchés et le souffle de l’explosion ouvre la porte. SIMON ne contient que 120 à 150 grammes d’explosifs, mais sa forme spéciale assure que l’énergie de l’explosion est dirigé sur la porte, limitant les dommages pour les personnes à l’intérieur comme à l’extérieur du bâtiment.

5 – Le MATADOR

Parfois entrer par la porte ne suffit pas. C’est là que le MATADOR entre en scène. Ce lance-roquettes peut fonctionner de deux façons. Dans le premier cas, la tête de la roquette explose à l’impact sur un mur et crée un trou de taille humaine pour permettre aux soldats de rentrer dans le bâtiment visé. Lorsque les soldats savent que l’entrée dans une salle est trop dangereuse à cause du nombre élevé d’ennemis à l’intérieur, ils peuvent passer en mode retardement. Dans ce mode, l’ogive explose en deux étapes. Une petite détonation permet de pénétrer le mur et un retard d’une seconde assure que la deuxième explosion se produit à l’intérieur du bâtiment, détruisant efficacement toute menace à l’intérieur. Le mécanisme spécial du MATADOR permet aux soldats de tirer depuis un endroit clos. Ils ne sont donc pas exposés au moment de tirer. Et si ce n’est pas assez pour vous, sachez que le MATADOR est également une arme très efficace contre les véhicules blindés et les chars légers.