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12 décembre 2011

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Tsahal soutient un projet de pisciculture pour améliorer l’économie de la bande de Gaza

par Israel Defense Forces

L’Administration de Coordination et de Liaison avec Gaza forme les agriculteurs de Gaza et achève un projet de pisciculture pour réduire leur dépendance d’Israël. 

Un bassin artificiel utilisé pour la pisciculture

L’Administration de Coordination et de Liaison avec Gaza a mené à bien avec succès un projet de développement de la pisciculture qui a commencé cette année. Formés par des experts israéliens, les fermiers palestiniens ont appris sur cette branche de l’agriculture, développant ainsi l’économie de la bande de Gaza et devenant moins dépendant d’Israël.

Un groupe d’agriculteurs palestiniens ont assisté à une série de conférences et d’ateliers en Israël se familiarisant ainsi avec le domaine de la pisciculture. Le projet est né en 2010 en raison d’un conflit entre la Marine israélienne et des pêcheurs qui brisaient le blocus maritime légal. Le but du projet est de créer une économie indépendante dans la bande de Gaza capable de subvenir aux besoins de la population.

«Nous pensons que c’est l’avenir de la pisciculture», a déclaré l’agent aux questions relatives à l’agriculture de l’Administration de Coordination et de Liaison avec Gaza, Uri Madar.

«Parmi la population civile de la bande de Gaza, il y a une forte demande de poissons et nous recherchions une solution à ce besoin».

Au cours de l’année, les agriculteurs palestiniens ont construit des dizaines de piscines en utilisant les connaissances et l’expérience des experts israéliens. En 2010, 150 tonnes de poissons ont été produites en utilisant des piscines artificielles et la tendance devrait continuer à augmenter.

«Il s’agit déjà d’un grand pourcentage de la production globale de poissons bien que nous espérons en réduire l’importation», explique M. Madar.

L’Administration de Coordination et de Liaison avec Gaza fournit aux agriculteurs palestiniens un niveau de connaissance élevé sur les espèces de poissons, les méthodes d’assainissement, les types d’aliments, les méthodes d’élevage et les différentes procédures.

En outre, les outils nécessaire à la pisciculture sont transférés dans la bande de Gaza.

Des organisations internationales comme l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture ainsi qu’une organisation suédoise sont également impliquées dans le projet et aident à la construction des bassins artificiels.

Selon M. Madar, le projet est aussi soutenu par le ministère de l’agriculture du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza. Bien qu’Israël n’ait aucun contact avec le Hamas, il est clair que le gouvernement de l’organisation terroriste dans la bande de Gaza soutient et ne cherche pas à empêcher le développement du projet.

Les exploitations piscicoles sont généralement situées le long de la côte vers le sud et le centre de la bande de Gaza. Les poissons sont moins chères et de meilleures qualités que ceux venant de la pêche régulière, permettant ainsi une amélioration de l’économie locale.

«Nous pensons que la croissance va se poursuivre et que d’ici à dix ans la consommation de poissons viendra essentiellement de la production en bassin artificiels», conclut M. Madar.