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1 février 2012

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Désinformation : la vérité sur la photo d’un Palestinien de Hebron publiée par l’AFP le 25 janvier

par Tsahal - Armée de Défense d'Israël

25/01/2012, Hebron – Un Palestinien est couché sous un tracteur et prétend qu’un soldat israélien vient de lui rouler dessus. En réalité, ce tracteur n’a jamais bougé et aucun Israélien n’en a pris les commandes. L’AFP refuse de changer la légende explicative publiée sur son site et de signaler l’imposture.

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Mercredi 25 janvier 2012, des soldats de Tsahal opérant dans la région de Hébron ont délimité un périmètre de sécurité dans le cadre d’une mission menée par l’Administration Civile. Un ouvrier palestinien qui se trouvait dans la zone délimitée par les soldats s’est couché sous un tracteur pour provoquer les soldats israéliens et protester contre leur présence. Un photographe de l’AFP, Hazam Bader, présent sur place, photographie la scène. La légende de la photographie publiée par le bureau de l’AFP à Jérusalem fait état des douleurs atroces de la victime, écrasée par les soldats.

Sauf qu’à l’inverse de ce qui a été rapporté, les forces de sécurité israéliennes n’ont en aucun cas écrasé l’homme en question. Une demande de rectification a été faite à l’agence de presse, qui refuse de rectifier sa légende, contraire aux témoignages d’un infirmier militaire et d’un ambulancier du Croissant-Rouge appelé sur place.

L’homme s’est mis à hurler de douleur après s’être placé sous le tracteur prétendant qu’un soldat israélien lui avait roulé dessus. Or le tracteur, appartenant à des palestiniens, n’a jamais bougé et aucun israélien n’en a pris les commandes. Lorsqu’il a prétendu être blessé, un infirmier de l’armée israélienne et un infirmier du Croissant-Rouge l’ont examiné et ont tous les deux jugé qu’il n’avait pas besoin d’une assistance médicale.

L’AFP et son photographe, qui présente cette photo comme la preuve d’une atrocité commise par des soldats israéliens et décrite en légende, ont été manipulés. Le public français, dont l’information est basée sur les dépêches des agences de presse, ne saura sans doute jamais que l’incident était simulé.

Contrairement aux “erreurs” de l’agence Reuters, qui avait effacé les couteaux des activistes présents sur le bateau turc Mavi Marmara abordé par les forces spéciales de la marine en mai 2010, il est impossible de savoir si l’intention était de nuire – ou si le photographe est simplement tombé dans le panneau d’un essai flagrant de désinformation.

Contactée par les soldats de l’unité Porte-parole de Tsahal ainsi que par des journalistes de l’agence de presse israélienne MENA, l’AFP a refusé de considérer les témoignages des infirmiers présents (dont celui du Croissant-Rouge) sur place comme suffisants pour changer – voire nuancer – la légende explicative publiée sur son site. Dans sa dépêche, la MENA affirme alors avoir interrogé des témoins et des médecins ayant ausculté l’ouvrier dont les dires concordent : il s’agit d’une imposture.

Mais les bureaux de l’AFP refusent toujour de corriger la légende. Reste une question: le public français saura-t-il un jour qu’il est à son tour manipulé?