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27 mars 2012

Il y a 10 ans, le Hamas tuait 29 Israéliens rassemblés en famille au Park Hôtel de Netanya

par Tsahal - Armée de Défense d'Israël
Attentat au Park Hôtel

Il y a tout juste 10 ans, l’attentat de l’hôtel Park revendiqué par le Hamas à Netanya faisait 29 morts le soir de Pessah.  La même année, Israël décide d’édifier la clôture de sécurité, permettant une diminution de 30% du nombre des attaques terroristes entre 2002 et 2003.

Attentat au Park Hôtel

Attentat au Park Hôtel (Image : Ynet)


C’était il y a 10 ans. Le 27 mars 2002, environ 250 personnes ont pris place en famille dans la salle à manger du Park Hôtel à Netanya pour célébrer le seder de Pessah, fête commémorant la sortie du peuple juif de l’esclave d’Egypte.

En plein milieu de la soirée, un terroriste du Hamas pénètre dans la salle et se fait exploser. Il tue 29 personnes âgées de 25 à 90 ans et en blesse 140 autres dont 20 grièvement.

Cet attentat particulièrement meurtrier bouleverse Israël et le monde entier, rappelant la cruauté des terroristes qui tuent aveuglément des civils jusque dans les autobus, les cinémas et les restaurants, un soir hautement symbolique dans la tradition juive.

Portraits des victimes de l'attentat du Park Hôtel

Portraits des victimes de l'attentat du Park Hôtel

En réponse à cette attaque, Tsahal lance deux jours plus tard une opération de grande échelle, l’Opération Rempart. L’objectif principal est de frapper les infrastructures terroristes palestiniennes et mettre fin à la vague d’attentats terroristes dirigée contre les citoyens israéliens.

L’opération se concentre sur les villes de Judée-Samarie, en particulier Naplouse, Ramallah, Jénine et Bethléem, qui cristallisaient la plupart des infrastructures terroristes. Plusieurs terroristes sont éliminés ou arrêtés durant et après l’opération. Certains d’entre eux, notamment Nasser Yataïma, cerveau de l’attentat du Park Hôtel ou encore Husam Atif Ali Badran, qui a pris part à la planification de celui-ci ont été relâchés en octobre 2011 dans le cadre de l’accord Shalit.

La clôture de sécurité: rempart contre la terreur aveugle

A l’été 2002, Israël débute le chantier de la clôture de sécurité en Judée-Samarie avec pour objectif d’empêcher toute intrusion de terroristes palestiniens sur le territoire israélien.

La mise en place de cette clôture constitue une mesure défensive, temporaire et passive contre le terrorisme ; dans les régions où la clôture est déjà achevée, le terrorisme a considérablement décliné.

Les statistiques montrent une nette corrélation entre l’édification de la clôture et le déclin du nombre d’attentats terroristes à partir des régions voisines des tronçons achevés. Entre 2002 et 2003, les données statistiques indiquent une chute de 30%  du nombre des attentats perpétrés. De même, le nombre des victimes assassinées par des terroristes a diminué de 50% en 2003, par rapport à l’année précédente. Entre 2003 et 2004, le nombre de victimes assassinées par des terroristes venant de villes où la clôture de sécurité est déjà construite est passé de 43 à 0.

Le tracé de la clôture antiterroriste n’est déterminé que par la nécessité de sauver des vies israéliennes en empêchant les terroristes palestiniens d’atteindre les populations israéliennes. La placer ailleurs, de façon arbitraire, comme le long des lignes d’avant juin 1967, n’aurait rien à voir avec la sécurité et, par conséquent, rien à voir avec l’objectif de la clôture.

Ainsi, certaines parties de la clôture – au total plusieurs centaines de mètres – sont construites à l’intérieur des lignes d’avant juin 1967 conformément aux exigences sécuritaires sur le terrain. Plusieurs dizaines de points de passage ont été prévus pour permettre la circulation des personnes et des marchandises. Israël respecte la liberté de circulation, mais pas aux dépens du droit à la vie.

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