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14 février 2012

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Du Brésil à Hurfeish : dans la peau du premier Druze, soldat seul de Tsahal 

par Israel Defense Forces

Tsahal compte actuellement plus de 5000 soldats seuls dans ses rangs. Ces soldats seuls viennent du monde entier, et se sont portés volontaires pour servir dans l’armée. Ils viennent de France, du Royaume-Uni, des États-Unis, de Russie, du Canada, du Mexique, d’Australie et de beaucoup d’autres pays. Mais la semaine dernière, l’armée a reconnu officiellement le premier soldat Druze bénéficiant de ce statut. 

Fadi Abd Elhak, le premier Druze soldat seul (Source photo : Yediot Aharonot)

Fadi est né et a grandi au Brésil et n’était donc pas obligé de servir au sein de Tsahal. Il possède la nationalité israélienne, ses parents sont issus de la communauté druze d’Israël. Cependant, quelques mois avant son 18ème anniversaire, l’âge où débute le service militaire israélien, Fadi décide de suivre les traces de son père et de son grand-père en s’envolant pour Israël et en se portant volontaire pour servir.

«Je ne voulais pas être différent. Je voulais moi aussi faire quelque chose pour le pays», explique-t-il.

Des soldats du Bataillon Druze Herev lors d'un exercice dans le nord du pays

Le grand-père de Fadi, le Colonel (réserviste) Saïd Abd Elhak est réserviste à l’armée et prend soin de son petit-fils en l’absence des parents de ce dernier. Il a été le premier commandant du Bataillon Druze Herev, le même bataillon que Fadi, son petit-fils a rejoint depuis peu. Il a été le premier Druze a atteindre un tel grade dans l’armée. Saïd a fait une grande carrière militaire et a même rencontré Ehud Barak lorsqu’il était Chef d’État-major.

A l’arrivée de son petit-fils, Saïd a contacté les commandants du future bataillon de Fadi pour les informer et leur demander d’affecter un soldat pour aider Fadi en Hébreu, une langue qu’il ne maîtrise pas encore bien. Fadi progresse rapidement, il s’exprime presque parfaitement aujourd’hui, et s’entraîne depuis son engagement au maniement des armes.

«Au début, l’arme me semblait dangereuse mais lorsque vous apprenez à l’utiliser, vous vous rendez compte que ce n’est pas le cas.»

Fadi a également rencontré un compatriote brésilien lors de son entraînement.

«Parler portugais en plein milieu du désert a été une expérience très spéciale pour moi.»

Lorsqu’il a été affecté à sa base, Fadi a reçu une carte téléphonique internationale afin de rester en contact avec ses proches restés au Brésil. Il reste également en contact avec ses amis via les réseaux sociaux.

A sa petite-amie qu’il a quitté pour l’uniforme vert olive de Tsahal, il a promis : «Je reviendrai dans un an, lorsque je pourrai recevoir un billet d’avion, comme n’importe quel autre soldat seul

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