Lieutenant-général Yigal Yadin, 2ème Chef d’État-major de Tsahal (de 1949 à 1952)
Yigal Yadin (hébreu : יגאל ידין), de son vrai nom Yigal Sukenik, naît à Jérusalem en 1917 et rejoint les rangs de la Haganah dès l’âge de 15 ans.
Un jeune homme studieux et impliqué dans la défense de la communauté juive
Parallèlement à sa formation d’officier, il poursuit ses études d’archéologie, de langue hébraïque et de littérature hébraïque ainsi que de langue et littérature arabes.
En 1936, il est instructeur dans plusieurs cours de formation de la Haganah à Goush Etsion et dans le kibboutz Kiriat-Anavim. En outre, il sert dans des positions de commandement et d’instruction dans le moshav Kfar Vitkin.
Dans le cadre du Yichouv (hébreu : היישוב, un terme désignant l’ensemble des Juifs présents en Palestine avant la création de l’État d’Israël), il est commandant dans les unités FO’SH (hébreu : פלוגות שדה ou פו"ש, litt. compagnies de terrain), des unités commando juives d’élite fondées durant la Grande Révolte arabe de 1936-1939. En 1939, il est nommé aide de camp de Yaakov Dori, le Chef du Commandement Général de la Haganah, une position qu’il occupe pendant quatre ans. Par la suite, il préside la Branche des Opérations de l’état-major de la Haganah.
Une carrière militaire courte mais intense
Pendant la Guerre d’Indépendance, il est chef de la Branche des Opérations de Tsahal, et son mandat est marqué par de nombreux désaccords de principe avec David Ben Gourion. Il préside ensuite la délégation militaire israélienne lors des pourparlers portant sur des accords de cessez-le-feu et en 1949, il dirige la délégation qui prend part aux pourparlers à Lausanne.
Lors de son retour le 9 novembre 1949, il est nommé Chef d’État-major, et il pose les fondations de l’Armée de Défense d’Israël au cours de son mandat, notamment les procédures de recrutement, l’organisation de l’armée et la structure des armées régulière et de réserve.
Une vie marquée par d’importantes découvertes archéologiques
Le 7 décembre 1952, il quitte Tsahal et retourne à ses travaux d’archéologie. Il devient célèbre grâce à ses fouilles archéologiques sur les sites des Grottes de Qumrân, Massada, Tel Megiddo et Hatzor, permettant la découverte d’une ville cananéenne et la révélation d’éléments de haute importance concernant la conquête de cette terre par les fils d’Israël. En 1956, il reçoit le Prix Israël dans la catégorie Études Juives pour sa thèse de doctorat sur la traduction des Manuscrits de la Mer Morte.
Peu de temps avant la Guerre des Six Jours, il est appelé pour conseiller le Premier Ministre Lévi Eshkol sur les questions militaires. Après la Guerre du Kippour, il fait partie des membres de la Commission Agranat chargée d’enquêter sur les événements ayant mené à la guerre.
En 1976, il se tourne vers la politique et il est élu membre de la Knesset, le parlement israélien.
Il 1977, il est nommé vice-Premier Ministre, un poste qu’il occupe jusqu’en 1981.
Il s’est éteint le 28 juin 1984.
Rétroliens & Pings
Les commentaires sont fermés.